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Perspectives des marchés

Actualisation du 13 février 2025

Déclaration relative aux risques   

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s’y limiter, le risque de défaut de crédit, le risque de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d’intérêt, le risque de change, le risque de marché, le risque de liquidité et de financement, le risque d’assurance, l’évolution de la réglementation, le risque opérationnel, les litiges avec les clients, la concurrence d’autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l’heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement des risques géopolitiques, qui ont considérablement augmenté ces dernières années (notamment la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les guerres commerciales). Ils entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des chocs dans le système économique mondial (par exemple, au niveau du PIB et de l'inflation) et sur les marchés financiers (y compris les taux d'intérêt). Les économies européennes, dont les marchés domestiques de KBC, ne sont pas épargnées, ce qui crée un environnement commercial incertain, y compris pour les institutions financières. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie, y compris l’IA) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l’environnement revêtent par ailleurs une importance croissante (comme l’a récemment montré la tempête Boris en Europe centrale). Les cyberrisques sont devenus l’une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l’ensemble de l’économie. La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques en général ont entraîné une hausse des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne).

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur la croissance économique  

La croissance américaine, essentiellement alimentée par la consommation privée, s'est élevée à 0,6% au quatrième trimestre, en légère baisse par rapport au trimestre précédent (0,8%). Elle devrait se maintenir à environ 0,6% au premier trimestre 2025, malgré la poursuite de la détente sur le front du marché de l’emploi.

Dans la zone euro, la croissance est ressortie à 0,0% au quatrième trimestre, après avoir atteint 0,4% au troisième trimestre. Le secteur manufacturier continue de faire preuve d'une faiblesse persistante, tandis que la reprise espérée du secteur tertiaire se fait (toujours) attendre. La croissance devrait se poursuivre à peu près au même rythme au premier trimestre 2025 et s’accélérer au second semestre 2025 grâce au redressement de la consommation intérieure.

En glissement trimestriel, la croissance s’est établie à 0,2% en Belgique au quatrième trimestre, après avoir atteint 0,3% au troisième trimestre. La contribution négative des exportations nettes à la croissance est restée contrebalancée par une demande intérieure relativement forte. Pour le premier semestre 2025, nous tablons sur une croissance globalement conforme à celle de la zone euro.

Au quatrième trimestre, l’économie tchèque a enregistré une croissance de 0,5%, un niveau identique à celui du troisième trimestre. Cette croissance a été soutenue par la consommation privée, dans le contexte d'une reprise industrielle faible et tardive. Après la contraction de 0,6% enregistrée au troisième trimestre, la croissance économique hongroise a rebondi pour atteindre 0,5% au quatrième trimestre. Selon nos estimations, la croissance s’est révélée relativement solide au quatrième trimestre en Bulgarie et en Slovaquie, avec des niveaux respectifs de 0,6% et 0,5%.

Le risque majeur qui pèse sur nos perspectives à court terme pour la croissance européenne concerne les répercussions des élections américaines de novembre, notamment en ce qui concerne la politique commerciale. La persistance de la faiblesse actuelle du secteur manufacturier mondial fait partie des autres risques. Parmi les facteurs de risque spécifiques à l’Europe, citons l’instabilité politique et les discussions en cours sur le budget des gouvernements de l'UE pour 2025.

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

Le processus de désinflation dans la zone euro et aux États-Unis a marqué le pas au quatrième trimestre. Dans la zone euro, l'inflation globale a de nouveau augmenté en décembre, atteignant 2,4%, en raison principalement de la hausse des prix de l'énergie, de la faiblesse du taux de change de l'euro et d'effets de base statistiques. L'impact des prix de l'énergie et des potentiels droits de douane dans le courant de l'année 2025 devrait exercer une certaine pression haussière sur l'inflation globale.

La BCE a poursuivi son cycle d'assouplissement et a réduit son taux de dépôt en octobre et en décembre 2024, ainsi qu’en janvier 2025, de 25 points de base à chaque fois, pour l’amener à son niveau actuel de 2,75%. Elle devrait continuer à abaisser son taux directeur au premier semestre 2025.

La Fed a également poursuivi ses baisses de taux en réduisant son taux directeur de 25 points de base en novembre et en décembre. Après une pause en janvier 2025, ces réductions devraient reprendre dans le courant de l'année 2025, mais la Fed se montrera probablement plus prudente afin d'évaluer l'impact des nouvelles politiques économiques du pays.

Les rendements obligataires à dix ans aux États-Unis et en Allemagne ont progressé au quatrième trimestre, le spread entre les deux pays s’élargissant sensiblement. La croissance économique robuste outre-Atlantique, les attentes concernant les élections présidentielles américaines et l'impact inflationniste probable des politiques mises en place par la nouvelle administration, en particulier en ce qui concerne les droits de douane, ont été les principaux moteurs de cette évolution. En conséquence, le spread de rendement entre les États-Unis et l'Allemagne s'est creusé, avec à la clé une appréciation du dollar par rapport à l'euro.

La Banque nationale tchèque a réduit son taux directeur de 25 points de base fin septembre et en novembre 2024, ainsi qu’en février 2025, de sorte qu’il s’établit désormais à 3,75%. Une baisse supplémentaire de 25 points de base est prévue au premier semestre 2025. Depuis le début du quatrième trimestre, la couronne tchèque a été volatile et relativement faible, principalement en raison de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis, d'un dollar américain généralement plus fort et du sentiment global à l’égard du risque. La couronne devrait rester globalement stable au cours des prochains trimestres.

Fin septembre 2024, la Banque nationale de Hongrie a réduit son taux directeur de 25 points de base, à 6,5%. La Banque centrale hongroise devrait interrompre son cycle d'assouplissement au premier trimestre 2025 en raison des prix élevés de l'énergie, de l'accélération de la croissance de la consommation intérieure et de la faiblesse du forint hongrois. Au quatrième trimestre 2024, le forint s'est déprécié d'environ 3% par rapport à l'euro, une faiblesse qui s'est maintenue au début de l’année 2025. Elle est due à la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis et à l'appréciation du billet vert, aux risques politiques, à l'incertitude quant à l'accès aux fonds de l'UE et aux difficultés rencontrées par le secteur des exportations. Outre la possibilité d’une correction de consolidation temporaire au premier trimestre 2025, la dépréciation du forint devrait se poursuivre au cours des prochains trimestres, principalement en raison d'une trajectoire d'inflation supérieure à celle de la zone euro.

 

Vous trouverez des informations détaillées dans la section KBC Economics

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